This impressive mask is a plastic cast of a sculpture on the ceiling of the classical Gaston d’Orléans wing of Blois castle, built in 1635-1638. It’s part of an itinerary for the blind. Can you spot it on the ceiling below?
Ce masque imposant est un moulage d’un masque sculpté sur le plafond de l‘aile classique Gaston d’Orléans du château de Blois, construite en 1635 à 1638. Il fait partie d’un circuit de visite pour aveugles. Est-ce que vous voyez le masque sur le plafond ci-dessous ?.
Category: Art
The angel on the opposite Jack in yesterday’s photo is Martine Tissier de Mallerais, who became curator of Blois Castle in 1967 at the age of 27, a post at which she excelled up until1991 when she succumbed to Jack Lang’s determination to change the main cultural officers after his election in 1989. Finding themselves opposite each other on the façade of the castle must have been somewhat of a shock. You can read more about Martine TIssier de Mallerais in an article in La Nouvelle République published in 2012,
The photo below shows where the cul-de-lampes are located on either side of the window around the corner on the right of the Louis XII wing as you enter the castle, just below the sunny part.
L’angelot qui se trouve sur le cul-de-lampe en face de Jack Lang dans la photo d’hier est Martine Tissier de Mallerais, qui est devenue conservatrice du château de Blois en 1967 à l’âge de 27 ans, poste qu’elle a assuré avec brio jusqu’en 1991 où elle a succombé à la volonté de Jack Lang élu en 1989 de changer les principaux responsables culturels. Se trouver l’un en face de l’autre sur la façade du château a dû les bouleverser quelque peu. Pour plus d’informations sur Martine Tissier de Mallerais je vous invite à lire l’article publié dans La Nouvelle République en 2012.
La photo ci-dessous montre les culs-de-lampe qui se trouvent à chaque côté de la fenêtre de la façade à droite en entrant dans la cour du château juste en dessous de la partie ensoleillée..
Jack the Angel – L'angelot Jack
You may know that sculptors of public and religious buildings often used local dignitaries as models for faces, sometimes rather humoristically. Anyone familiar with Blois will recognise Jack Lang in the above cul-de-lampe on the Louis XII façade of Blois castle. The rest of the body, however, has not been changed. Jack Lang was minister of culture from 1981 to 1991 and is known by many people as being the founder of the “Fête de la Musique“, the very popular music festival held in France on the summer solstice every year. He was also the mayor of Blois from 1989 to 2000. Jack Lang’s face appeared during restoration of the castle in the 1990s opposite another local figure which I’ll post tomorrow.
Vous savez peut-être que les sculpteurs de bâtiments publics et religieux avaient pour coutume d’utiliser des personnages locaux connus comme modèle de visage, parfois de façon humoristique. Je suis sûre que vous allez reconnaître Jack Lang dans ce cul-de-lampe qui se trouve sur la façade Louis XII du château de Blois. Par contre, on n’a pas changé le bas du corps. Jack Lang qui était ministère de la culture de 1981 à 1991 est surtout connu comme le fondateur de la fête de la musique. Il était également maire de Blois entre 1989 et 2000. Son visage en forme d’angelot est apparu lors de la restauration du château pendant les années 1990 en face d’un autre personnage que je vous montrerai demain.
I think it’s wonderful that a gilder i.e. someone whose occupation is to overlay objects with gold, silver and copper, still exists in Blois today. Délia Louis, who opened her workshop on Rue Beauvoir over ten years ago, has both private and institutional clients. Her main work involves frames for paintings and mirrors..
Je trouve merveilleux qu’un doreur, c’est-à-dire, quelqu’un dont le métier est de recouvrir des objets avec de l’or, de l’argent et du cuivre, existe encore à Blois aujourd’hui. Délia, Louis, qui s’est installée dans la rue Beauvoir il y a une dizaine d’années, travaille avec des particuliers et des clients institutionnels. C’est la dorure d’encadrements de tableaux ou de miroirs qui constitue l’essentiel de son travail.
I know that I posted a photo of this statue of Joan of Arc by American sculptress Anna Hyatt Huntingdon in December but we went back to the bishop’s garden in Blois so I could take a better photo. Remember it’s the sculpture that was too good to be the work of a woman!!!!
Je sais que j’ai déjà posté une photo de cette statut par l’Américaine Anna Hyatt Hungtindon en décembre mais nous sommes retournés au jardin de l’évêché pour que je puisse prendre une meilleure photo. Rappelez-vous que c’est la sculpture qui était trop bien pour être l’oeuvre d’une femme !!!!
Yesterday, I mentioned the statue of Joan of Arc in Blois by American sculptress Anna Hyatt Huntingdon. I remembered having taken a photo two years ago (in better weather – it was August) in the bishop’s garden next to the town hall. It was very sunny so you can’t see her clearly but I know I was very impressed by it at the time. So this is the statue that was too good to be the work of a woman!!!
Hier j’ai parlé de la statut de Jeanne d’Arc à Blois executé par l’Américaine Anna Hyatt Hungtindon. Je me rappelais avoir pris cette photo il y a deux ans (il faisait meilleur, c’était le mois d’août) dans le jardin d’évêché à côté de l’hôtel de ville. Il faisait très soleil alors on ne la voit pas bien mais elle m’avait beaucoup plu. Alors voici la sculpture qui était trop bien pour être l’oeuvre d’une femme !!!!
Diane in Blois
We found a new park in Blois on Sunday. I can’t wait to go back when the sun’s out. In the meantime, here is Diane of the Chase by Anna Hyatt Huntingdon. An article in our local paper, La Nouvelle République tells the story of how the Salon de Paris exhibition in 1910 refused to give first prize to Anna Hyatt on the pretext that “It’s far too big and beautiful for a woman to have made it!” How wonderful to be a woman! Born in Massachusetts in 1876, Anna Hyatt Huntington lived to the ripe old age of 97, and is one of American’s greatest 20th century sculptresses. She was very popular in France. A copy of her Joan of Arc was presented to Blois with great pomp by the patron of the arts, J. Sanford Saltus. It met with great success and Anna became famous. She had such good memories of France that Hubert FIllay, president of the Ecole de la Loire, learnt in 1933 that she wanted to donate a statue of Diane to the city of Blois. The 2.5 metre high statue, which is stunningly beautiful from whichever angle you look at it, was eagerly accepted. Anna Hyatt even paid the 1,000 dollars needed to erect it. “I would be happy to find a place in the château’s beautiful historical gardens”. And so are we!
Nous avons trouvé un nouveau parc à Blois dimanche dernier. J’attends avec patience d’y retourner un jour de soleil. En attendant, voici “Diane la chasseresse” par Anna Hyatt Huntingdon. Un article dans La Nouvelle République en février nous raconte l’histoire: “En 1910, le Salon de Paris refuse la médaille à Anna Hyatt sous un motif admirable : « C’est trop beau et grand pour que ce soit l’œuvre d’une femme ! » Ah, il y avait des cadors !
Née dans le Massachusetts en 1876, morte presque centenaire, Anna Hyatt Huntington est l’une des plus grandes sculptrices du XXe siècle américain. Elle devait retrouver la France sous de meilleurs auspices. Une copie de sa statue de Jeanne d’Arc est en effet offerte en très grande pompe à Blois par le mécène J. Sanford Saltus. Le succès est immense, Anna est acclamée. Elle gardera dès lors de la France un tel souvenir qu’Hubert Fillay, président de l’École de la Loire, apprend en 1933 qu’elle veut faire don à la ville d’une statue de Diane. Il n’échappe pas à l’historien que l’œuvre est d’une grande beauté, éblouissante, quel que soit l’angle sous laquelle on l’envisage. Le conseil municipal accepte avec joie le don et ses 2,50 m de grâce. Qu’admirer de plus dans cette divine Diane Chasseresse aux lignes si élancées ? La force ? La grâce ? Le dialogue avec le ciel ? L’artiste offre de surcroît 1.000 dollars pour l’érection du socle. « Je serais heureuse de figurer dans les beaux jardins historiques du château. » Figurez Madame, figurez !”
Luminous Trees – Arbres lumineux
These unusual lampposts stand in front of Graslin Theatre on Place Graslin in Nantes. The 8 metre high, 2.50 m candelabra were installed in 2013 and comprise 31 light sources. They draw their inspiration from theatre chandeliers.
Ces lampadaires originaux se trouvent Place Graslin à Nantes devant le théâtre Graslin. Les dessins des candélabres, hauts de 8 mètres et larges de 2,50 m, sont inspirés des grands lustres de théâtre et sont dotés de 31 source de lumière.
Financier aux Poires
Half the pleasure of desserts in France is in the presentation. A financier is a traditional cake in France made with powdered almonds first made in the 17th century by an order of nuns called the Visitandines in Nancy in Lorraire. The oval-shaped cakes, called “Visitandines”, were made either to make up for the prohbition of meat in convents or to use up the egg whites left over from making yolk-based paint. In about 1890, the pâtissier Lasne gave them a makeover and because his pâtisserie was near the stockmarket, most of his clients were financiers who were looking for a little cake they could eat without getting their fingers dirty. Lasne had the brilliant idea of changing the original shape of the cake to make it look like a gold ingot. And that was how the financier came into being. The one in the picture, made with pears, is the chef’s own version.
La moitié du plaisir des desserts en France est dans la présentation. Savez-vous d’où vient le nom “financier” ?
- Au xviie siècle, de petits gâteaux ovales aux amandes à base d’amande, farine, sucre, beurre et blancs d’œufs étaient préparés par les sœurs de l’ordre des Visitandines à Nancy en Lorraine. Ces petits gâteaux appelés “Visitandines” étaient fabriqués soit pour pallier la proscription de consommation de viande dans les couvents, soit pour ne pas laisser perdre les blancs d’œufs des œufs dont elles utilisaient le jaune comme fixateur pour leur peinture.
- Vers 1890, le pâtissier Lasne remit les visitandines au goût du jour. Comme son magasin était tout prêt de la Bourse, sa clientèle se composait en grande partie de financiers désireux d’avaler sur le pouce un petit gâteau qui ne salisse pas les doigts. Lasne eut aussi l’idée de changer la forme ovale de la pâtisserie originelle pour évoquer celle d’un… lingot d’or. Le financier était né ! (Wikipedia)