We came into France via Fréjus Tunnel. It was a perfect day for travelling, with not a truck in sight! Tonight we are staying in Montluçon. Tomorrow we should be home in Blois by midday.
Nous sommes entrés en France par le tunnel de Fréjus. C’était un jour parfait pour voyager – pas un camion en vue. Nous dormons ce soir à Montluçon et devrons ètre à la maison à Blois avant midi demain.
Today we cycled around Varese Lake not far from Lake Maggiore in northern Italy and came across these ice-houses built in the late 1700s and used to store ice from the lake in winter. They were then used in summer to keep fish.
Aujourd’hui nous avons fait le tour du lac de Varese qui se trouve non loin du lac Maggiore. Nous sommes tombés sur ces glacières construites à la fin des années 1700. Elles servaient au stockage de la glace pendant l’hiver. Ensuite on y conservait le poisson.
This former priory in Nottonville dates back to at least 1073, when a donation was made by Evrard, viscount of Chartres, to the abbey of Marmoutier. The most interesting parts were built in the 15th or 16th century and consist of a fortified gateway flanked by two turrets, a large section of the surrounding wall, a large barn which still has its original timber frame, and a main building with its fireplaces and spiral staircase still in place although the intermediate floors have long since disappeared Along with the chapel. Today it’s a goat farm and closed to the public.
L’origine de cet ancien prioré remonte au moins à 1073, date de la donation par Evrard, vicomte de Chartres, à l’abbaye de Marmoutier de ce qu’il possédait à Nottonville. Les parties intéressantes du bâtiment, du 15e ou 16e siècle, se composent d’un portail fortifié flanqué de deux tourelles, avec une grande partie du mur d’enceinte, une grange importante qui a conservé sa charpente, et d’un corps de logis qui, bien que privé de ses planchers, est resté tel qu’à l’origine, avec ses cheminées et son escalier à vis. Il existait aussi une chapelle, qui a disparu. Aujourd’hui c’est un élevage de chèvres et fermé au public.
This will be the last postcard for a while as we are now home to stay for the rest of the summer. We stopped off on the way back in Brantôme, famous for its Benedictine abbey church and one of the oldest bell-towers in France. The second photo is the restaurant where we would like to have lunch next time we visit.
Ce sera la dernière carte postale pendant quelque temps car nous serons chez nous pour le reste de l’été. Sur le chemin du retour, nous nous sommes arrêtés à Brantôme, célèbre pour son abbaye bénédictine et l’un des plus vieux clochers de France. La deuxième photo est le restaurant où nous aimerions déjeuner lors de notre prochaine visite.
Who doesn’t love cloisters? And these 15th century Gothic flamboyant cloisters are particularly fine and unusually decorated for a Cistercian Abbey. It is not surprising that Cadouin Abbey is a UNESCO World Heritage site. My favourite sculpture on one of the keystones is Delila cutting Samson’s hair. I also love the all-white and green garden.
Qui n’aime pas les cloîtres ? Et ces cloîtres gothiques flamboyants du 15ème siècle sont particulièrement beaux et très décorés pour une abbaye cistercienne. Il n’est pas surprenant que l’abbaye de Cadouin soit classée au patrimoine mondial de l’UNESCO. Ma sculpture préférée sur l’une des clés de voûte représente Delila coupant les cheveux de Samson. J’aime aussi le jardin entièrement blanc et vert.
The first one is an unusual dovecote because the pigeonholes, of which there are 962, start at the base of the construction, showing the importance of its owner. It is first mentioned in 1661. The second one, which has 60 pigeonholes, is built into one of the towers of the fortified walls of the Grand’Maison, the local manor house. It is not mentioned until 1805.
Le premier pigeonnier est dit à pied ou en pied parce que les boulins ou nids, au nombre de 962, partent depuis la base de l’édifice indiquant l’importance du seigneur qui possédait l’édifice. Il est mentionné pour la première fois en 1661. Le deuxième avec 60 boulins se trouvait dans une tour d’enceinte de la Grand’Maison, la seigneurie de Thenay. Il est mentionné en 1805.
In the middle of the 19th century, the Mayor of Blois decided to levy a tax on goods entering Blois, a commun practice at the time. A total of sixteen customs houses were built on the roads leading into Blois, two near the train station. The tax was abolished in 1920 and all but three of the customs houses were demolished or completely made over. The two near the train station, designed by Jules de la Morandière in 1854, in the style of the 15th century, are surprisingly different today, as you can see.
Au milieu du XIXe siècle, le Maire de Blois, décide de taxer les marchandises qui entrent dans la ville de Blois, pratique courante a l’époque. En tout seize barrières d’octroi sont construites à l’entrée de chaque route entrant dans la ville, dont deux à la gare. Les octrois sont supprimés vers 1920 et seuls trois de ces bâtiments ont survécus, les autres ayant été démolis ou complètement transformés. Comme vous pouvez constater, ceux de la gare, conçus par Jules de la Morandière, en 1854, dans un style XVe siècle, sont assez différents aujourd’hui.
The Grain Market in Blois is actually a fairly modern building (inaugurated in 1850. It replaced the old 13th century wheat market. The materials used (polychrome brick and stone), the slate roof and the turrets that flank the building, are reminiscent of the Louis XII wing of Blois Castle. Inside, four rows of stone pillars arranged in a rectangle and supporting a gallery on the first floor, form a nave and four side aisles. It has eight large entrances. From the outset it was designed for public events such as dances, trade fairs and political meetings. Today is a performing arts theatre. The photo is taken from the side.
La halle aux grains, qui remplaça l’ancienne halle au blé du 13e siècle, est une construction plutôt récente (inauguré en 1850). Les matériaux (brique polychrome et pierres) , la toiture d’ardoises et les tourelles qui flanquent l’édifice, entendent rappeler l’esprit de l’aile Louis XII au château de Blois. A l’intérieur, quatre rangées de piliers en pierre disposées en rectangle et supportant une galerie à l’étage, déterminent une nef et quatre bas-côtés. Huit grandes entrées ouvrent le bâtiment. La Halle est destinée dès le début à accueillir diverses manifestations telles que des bals populaires, des expositions commerciales et des réunions politiques. Aujourd’hui c’est une scène nationale. La photo est prise sur le côté.
This private mansion was built in the 1870s by the manufacturer and mayor of Romorantin, Anatole Aristide Normant (1835-1889). It was surrounded by an enormous garden. The pagoda built in 1879 was used to store water to maintain the grounds. After his death, It was bought by his brother Louis-Antoine, one of the owners of the building in yesterday’s photo.
Cet hôtel particulier fut édifié à la fin des années 1870 à Romorantin par Anatole Aristide Normant (1835-1889), manufacturier et maire de la ville entre 1871 et 1875. Après sa mort elle a été achetée par son frère Louis-Antoine, l’un des propriétaires du bâtiment figurant à la photo d’hier.
Romorantin also has an industrial past. The family business of Normant Frères specialized in the production of woollen sheets. It was founded around 1815 by three brothers, Antoine (1784-1849), Jacques Benjamin (1793-1823) and René Hippolyte Normant (1796-1867), and disappeared in 1969, after an unique industrial adventure that lasted more than 150 years.
The Romorantin factory was then taken over by Matra Automobiles, until 2003. In 2011, only the monumental entrance known as Rams’ Gate, and the loom room, both listed as historical monuments, were able to escape the massive destruction of the site conducted by the municipality and aimed at rehabilitating the area which is close to the city centre.
Romorantin a également un passé manufacturier. L’entreprise familiale Normant Frères était spécialisée dans la production des draps de laine. Elle a été fondée vers 1815 par trois frères, Antoine (1784-1849), Jacques Benjamin (1793-1823) et René Hippolyte Normant (1796-1867), et a disparu en 1969, après plus d’un siècle et demi d’une aventure industrielle unique.
L’usine de Romorantin-Lanthenay a ensuite été reprise par Matra Automobiles, jusqu’en 2003. En 2011, seules la grande porte d’entrée dite des béliers et la salle des métiers à tisser, deux parties inscrites au titre des monuments historiques, ont pu échapper à la destruction massive du site conduite par la municipalité en vue de la réhabilitation urbaine du quartier qui est très proche du centre ville.