This recently restored well with its slate roof is at the top of Les Grouets.
Ce petit puits récemment restauré avec son toit d’ardoise se trouve en hauts du quartier des Grouets.
Lavoir de Vallières les Grandes
A lavoir is a public place for washing clothes, usually fed by a spring or a river. Many, such as this one, have roofs for shelter. The lavoir in Vallières les Grandes has an interesting fountain with 3 heads.
Les lavoirs publics étaient alimentés soit par une source soit par une rivière. Ils étaient souvent abrités par un toit. Le lavoir à Vallières des Grandes a un jet d’eau à trois têtes.
Yesterday, I posted a photo of Campsis radicans. Here is Campsis grandiflora, commonly known as the Chinese Trumpet Vine, native to East Asia, China and Japan, which I discovered for the first time in Les Grouets recently.
Hier, j’ai publié une photo de campsis radicans. Voici Campsis grandiflora, parfois appelée Bignone de Chine (en raison de son ancien nom Bignonia grandiflora), originaire du Japon, de Chine de l’Asie de l’est, que j’ai vu pour la première fois aux Grouets tout récemment.
Campsis radicans has many common names: trumpet vine, trumpet creeper, cow itch vine and hummingbird vine”. It is a species of flowering plant of the family Bignoniaceae, native to the southeastern United States, Japan, China and East Asia. The genus Campsis only has two species: C. radicans and C. grandiflora. When the leaves fall at the beginning of winter, you think it’s dead until it suddenly comes alive again in the spring!
Cette belle fleur s’appelle de nombreuses façons : Trompette de Jericho, Jasmin de Virginie, Jasmin trompette, Bignone … . Son nom officiel est Campsis radicans. Elle est de la grande famille des bignones. Le genre Campsis est originaire des Etats-Unis, du Japon, de Chine et de l’Asie de l’est et ne compte que 2 espèces : C. radicans et C. grandiflora. Lorsque ses feuilles tombent au début de l’hiver, on la croît morte mais au printemps, elle est ressuscitée.
We saw several wrought iron handles like this one in the same street. It’s at the right height to hold onto but there’s already a stair rail so why there is a handle as well is a bit of a mystery.
Nous avons vu plusieurs poignées en fer forgé comme celle-ci dans la même rue. C’est à la bonne hauteur pour s’accrocher mais il y a déjà une rampe donc son usage reste mystérieux.
The construction at 13 rue Pierre de Blois, known as Hôtel de Villebresme, or more recently, and for no justifiable reason, as the house of Denis Papin, in honour of the city’s inventor of the steam engine (hang on, wasn’t that James Watt?) and the pressure cooker, were built in the 15th and perhaps early 16th centuries. The two buildings on either side of Rue Pierre de Blois, constructed for a member of the Villebresme family, owners of Château de Fougères sur Bièvre, are linked by a wooden footbridge above street level, with prismatic mouldings, gothic decor, monstrous heads and acrobat. The property was reduced somewhat in the 19th century.
Cet ensemble au 13 rue Pierre de Blois, connu sous le nom de Hôtel de Villebresme ou, plus récemment de façon fantaisiste, maison de Denis Papin, en l’honneur de l’enfant du pays qui a inventé la machine à vapeur et la cocotte minute, date du 15 ème siècle, limite 16 ème siècle. Construits pour un membre de la famille de Villebresme, propriétaire du Château de Fougères sur Bièvre, les deux bâtiments situés de part et d’autre de la rue Pierre de Blois sont reliés par une passerelle de bois enjambant la rue, avec moulurations prismatiques, décor gothique, engoulants, acrobates. Le 19ème siècle a vu la réduction de la propriété de plusieurs façons.
It’s very easy to pass by the fountain on Place du Marché au Beurre without seeing it, because it’s on the original street level which has now been raised, and partially hidden by the terrace of the Saint Jacques Restaurant . It was given to the town by Louis XII under the somewhat uninventive name of “Neighbourhood Well Fountain” and renamed Saint-Jacques Fountain after a collegiate church that has now been destroyed. Since its construction, it has been fed by the “Gouffre”, a natural reservoir that collects rain water and seepage and has been used since ancient times to supply the city with water.
Vous pouvez passer devant cette fontaine sans la voir car elle est en contre-bas de la Place du Marché au Beurre au niveau du sol ancien, et derrière la terrasse du restaurant Saint Jacques. La fontaine a été offerte par Louis XII à la ville sous le nom “fontaine du puits du quartier”, un nom guère fantaisiste. Elle est désignée ensuite fontaine Saint-Jacques du nom d’une église collégiale aujourd’hui détruite. La fontaine est alimentée par le “Gouffre” depuis sa création, réservoir naturel recueillant les eaux de pluie et d’infiltrations et exploité depuis l’antiquité pour alimenter la ville en eau.
Here is a close-up of the sculptures on the Acrobats’ House. On the ground floor, not shown here, the subjects are religious, especially angels. On the first floor, a jongler or minstrel can be seen in the middle, with a figure wearing a hat with an upturned brim on the right. The one on the left is wearing a long bonnet. Perhaps they are man and wife.
On the second floor, which has the finest set of sculptures, a knight, kneeling on one knee is wooing a woman with a hennin on her head. The figure on the left is holding a large scroll.
The figures most certainly pertain to 15th century fables and farces.
Further information on the figures in French can be found on the website of Bertrand Auschitzky http://bertrand.auschitzky.free.fr/AppendicesAuschitzky/LaMaisondesAcrobates.htm while Philippe Byron has posted good close-ups of the sculptures on http://www.flickr.com/photos/biron-philippe/7084188845/lightbox/
Voici les sculptures sur la Maison des acrobats en plus de détail. Au rez de chaussée, qu’on ne voit pas dans la photo, ce sont des sujets religieux, surtout des anges. Au premier étage, un jongleur ou ménestrel se trouve au centre, avec à droite un personnage portant un chapeau à bords relevés et à gauche, un personnage dont la tête est couverte d’un long bonnet, les deux étant peut-être mari et femme.
Au deuxième étage, le plus beau motif, un chevalier, un genou à terre, fait la cour à une dame debout, coiffée d’un hennin. A gauche un personnage tient entre les mains un gros rouleau.
Les personnages font surement allusion à certains fabliaux ou farces de l’époque.
Vous pouvez consulter le site de Bertrand Auschitzky pour plus de renseignements sur les personnages http://bertrand.auschitzky.free.fr/AppendicesAuschitzky/LaMaisondesAcrobates.htm et celui de Philippe Byron pour plus de photos: http://www.flickr.com/photos/biron-philippe/7084188845/lightbox/
The Acrobats’ House, one of the oldest in Blois, has two jettied upper storeys with brackets and corbelling carved with scenes and characters from mediaeval comic tales or fables.
Only half-timbered houses with very rich decoration can be dated. Here, the clothing of the figures on the façade is prior to 1480. This has been confirmed by dendrochonologic analysis (study of growth rings in timber) which shows that construction dates back to the 1470s, i.e. during the reign of Louis XI.
It’s currently selling for 312,000 euros, agency fees included, but requires renovation.
La maison des acrobates, l’une des plus vieilles bâtisses de la ville, se distingue par deux étages en encorbellement et par des consoles et avant-soliers sculptés de scènes et de personnages tirés des fabliaux ou fables du Moyen Age.
Seules les maisons à pans de bois qui présentent un décor suffisamment fourni peuvent être datées. Ici, les vêtements des personnages qui ornent la façade sont antérieurs à 1480. La datation par dendrochronologie (études des cernes du bois) l’a confirmé en identifiant une construction remontant aux années 1470, c’est-à-dire contemporaine du règne de Louis XI.
La maison est à vendre, au prix de 312.000 euros, frais d’agence inclus, mais avec des travaux à prévoir.
Agence Loire et Charme: http://www.loireetcharme.com/blois-quartier-historique